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Pression d’eau sanitaire : comment l’ajuster de manière optimale ?

Lorsque l’on s’installe dans une nouvelle habitation, il arrive parfois que l’installation sanitaire nécessite quelques ajustements. C’est également le cas lorsque l’on agrandit son domicile avec une pièce qui requiert un raccordement à l’eau. En effet, la pression de l’eau peut ne pas répondre aux standards d’efficacité et de confort. Au-delà de l’effet désagréable procuré par une douche à pression d’eau faible, ou au contraire trop forte, une installation sanitaire mal réglée entraîne du gaspillage et une usure des canalisations. Concentrons-nous sur l’importance d’ajuster sa pression d’eau sanitaire, ainsi que sur les outils qui permettent de la réguler.

Comment régler la pression d'eau de son installation sanitaire ?-1

Quels sont les potentiels problèmes de pression d’eau ?

L’eau potable qui sort des robinets, de la douche ou qui est utilisée par les appareils électroménagers d’une maison provient d’un vaste réseau de distribution municipal. Elle emprunte un système de tuyaux d’eau circulant à une certaine vitesse. Cela génère une force sur l’ensemble de la tuyauterie que l’on appelle pression de l’eau. Exprimée en bars, cette pression d’eau est fixée par la société qui approvisionne la municipalité. Elle est donc déterminée avant le compteur d’eau de chaque maison. La pression d’eau diffère selon les villes : elle s’avère parfois plus importante en raison de la demande de certaines entreprises industrielles.

Parfois, c’est l’inverse qui se produit : la pression de l’eau se révèle trop basse. Ce manque de pression se manifeste en raison de plusieurs paramètres : éloignement du château d’eau, problème du réseau de distribution, etc. Dans certains cas particuliers, l’installation domestique présente un coude ou une disposition qui ralentit ou accélère le débit. Si l’on observe une baisse soudaine de pression de l’eau, alors il s’agit peut-être d’une fuite.

Pourquoi est-il important de régler la pression d’eau de façon optimale ?

Une pression d’eau trop forte, ou au contraire trop faible peut pénaliser une habitation. En cas de pression excessive, l’occupant d’une maison risque de s’éclabousser lorsqu’il utilise les robinets et d’être dérangé par les bruits des canalisations d’arrivée.

Plus grave, la pression d’eau trop importante donne des « coups de bélier » aux canalisations, ce qui entraîne une usure prématurée de l’installation sanitaire, mais également des appareils électroménagers dépendants de l’eau, comme le lave-linge ou le lave-vaisselle.

Enfin, l’augmentation de la pression engendre souvent une surconsommation d’eau. Si la pression d’eau se montre trop basse, alors le confort de l’utilisateur s’en trouve altéré, notamment lors de la douche, de l’utilisation des toilettes ou de l’arrosage du jardin.

Quelle est la pression d’eau idéale dans une maison ?

La pression moyenne de l’eau diffère d’une municipalité, voire d’une habitation à l’autre. Idéalement, elle se situe aux alentours de 3 bars. En dessous de ce chiffre, on peut installer un surpresseur afin d’augmenter la pression. En cas de pression supérieure, mieux vaut placer un réducteur qui protège l’installation sanitaire ainsi que les équipements de la maison. Un plombier peut mesurer la pression d’eau avec exactitude. L’occupant peut ensuite lui confier l’installation du surpresseur ou du réducteur de pression, ou s’en charger lui-même.

Comment régler la pression d'eau de son installation sanitaire ?-2

Comment augmenter ou diminuer la pression de l’eau dans une maison ?

La pression d’eau peut tout à fait se modifier entre le compteur et l’habitation. En fonction des besoins, on installe soit un surpresseur, soit un réducteur de pression. Grâce à ces outils, les occupants profiteront ainsi d’une pression idéale de 3 bars ou 3,5 bars.

Pression d’eau faible : installer un surpresseur

Le surpresseur augmente la pression d’eau au sein de l’installation sanitaire. Ainsi, la pression s’avère suffisante même lorsque l’on utilise l’eau à différents endroits en simultané (douche, cuisine, lave-linge, etc.). L’installation d’un surpresseur est recommandée en cas de pression d’eau trop faible, mais également lors de la création d’une nouvelle salle de bain, de nouvelles toilettes, etc. De même, on pose un surpresseur en cas de récupération d’eau de pluie dans une cuve ou un puits pour le jardinage ou les W.C.

Un surpresseur se compose d’une pompe de surface, que l’on associe à un réservoir à vessie régulateur de débit et de pression. L’équipement se place en tête de l’installation, juste après le compteur d’eau. D’un côté, la pompe dispose d’un orifice d’aspiration, sur lequel se raccorde la canalisation d’arrivée du réseau municipal. De l’autre se situe un orifice de refoulement, où l’on raccorde la conduite d’eau principale de l’installation sanitaire. Chaque canalisation comporte une vanne d’arrêt, la seconde disposant même d’un clapet antiretour pour éviter de renvoyer l’eau vers la pompe. Par ailleurs, un surpresseur contient un pressostat (ou contacteur manométrique) qui agit comme régulateur de pression.

Il existe des surpresseurs sans réservoir, mais ils s’adaptent mieux à une utilisation ponctuelle, comme pour le jardinage. En effet, ce type d’équipement fonctionne dès lors que l’on prélève de l’eau, au contraire du surpresseur avec réservoir. Une fois ce dernier plein, la pompe s’arrête, préservant mieux l’installation.

L’équipement se place sur une surface stable. Les surpresseurs se branchent à des tuyaux aux dimensions spécifiques dont il faut tenir compte. Celles-ci induisent le débit, c’est-à-dire la quantité d’eau qui passe dans les canalisations en un temps donné. C’est le réservoir qui assure la pression augmentée au sein de toute l’habitation.

Pression d’eau trop importante : placer un réducteur

Un réducteur est indiqué en cas de pression accrue de l’eau dans les installations sanitaires. Comme le surpresseur, le réducteur de pression se place à la tête de l’installation, sur la conduite d’alimentation principale située juste après le compteur ou le clapet antipollution.

La configuration habituelle du réducteur de pression se règle généralement sur un débit de 3 bars, mais on peut la descendre, si nécessaire, jusqu’à 1,5 bar à l’aide d’un manomètre. Certains réducteurs s’avèrent quant à eux préréglés à une pression constante de 3,5 bars. Il faut s’assurer que le réducteur de pression est accessible à tout moment.

Le fonctionnement du réducteur repose sur les mêmes principes que le surpresseur. D’un côté, un obturateur bouche le réducteur de pression. De l’autre, un orifice d’aspiration permet à l’eau située dans le réseau municipal d’entrer dans l’installation domestique, au débit et à la pression voulue.

Le réglage de sa pression d’eau à un niveau optimal permet de préserver son installation, de jouir d’un confort appréciable et de réaliser de précieuses économies. Le contrôle de la pression d’eau est important lors d’un emménagement, ou lors de la construction d’une pièce qui nécessite un raccordement sanitaire. Par ailleurs, un contrôle annuel ou biannuel du surpresseur ou du réducteur de pression est fortement conseillé.

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