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Tout savoir sur le système de ventilation et l’installation sanitaire d’une maison
Le système de ventilation et l’installation sanitaire sont deux équipements essentiels d’un logement. Le premier se charge d’assainir l’air intérieur en créant une circulation saine dans l’habitation. Le second procure un écoulement des eaux qui respecte les normes d’hygiène. Il garantit une bonne utilisation des appareils électroménagers et du chauffage, tout en préservant la robinetterie, les toilettes, les canalisations, etc.
Leur mise en place demande de connaître et de maîtriser un certain nombre de paramètres. Alors, quels sont ces équipements qui nous apportent un confort inestimable au sein de notre maison ou appartement ? Comment fonctionnent-ils ? Et plus encore, comment s’entretiennent-ils ? Faisons un tour d’horizon de ce qu’il faut savoir sur le système de ventilation et l’installation sanitaire d’un logement.
Le système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) : définition et critères de choix
Contrairement aux croyances, l’air est aussi pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur d’un logement, la faute principalement au manque de circulation de l’air. D’une part, de nombreux matériaux et appareils électroménagers émettent des polluants (CO2, poussières, etc.). C’est le cas notamment des cheminées ou encore des plaques de cuisson. D’autre part, nos meubles et textiles en matières synthétiques rejettent également de fines particules, qui s’avèrent nocives pour la santé. Toutes ses substances participent à la dégradation de l’air intérieur.
À cela s’ajoutent nos propres rejets : le C02 lors de notre expiration, l’humidité créée à la suite d’une douche, les odeurs de cuisine, etc. Non seulement cela contribue à la prolifération des moisissures et autres bactéries, mais cela détériore les structures du logement plus rapidement. C’est pour cette raison qu’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) doit absolument être installé dans chaque habitation belge. En effet, la norme NBN D 50-001 donne des directives depuis 1991 sur le sujet. À partir de 2006, l’installation d’une VMC est même devenue obligatoire dans tout le pays pour l’ensemble des bâtiments neufs et des grosses rénovations.
Qu’est-ce qu’une VMC ?
Concrètement, une VMC est un système de ventilation motorisé. D’une part, elle évacue l’air vicié vers l’extérieur de la maison. D’autre part, elle le remplace par un air frais et sain provenant de dehors. En d’autres termes, la VMC aspire l’air intérieur par des conduits, puis le rejette, ce qui instaure une dépression. En conséquence, l’air extérieur entre naturellement à l’aide d’ouvertures prévues à cet effet. En plus d’améliorer la qualité de l’air, la ventilation mécanique contrôlée assure d’autres fonctions. Citons :
- sa participation à la bonne isolation de la maison, puisqu’elle réduit l’humidité ;
- sa contribution aux économies d’énergie, en évitant les déperditions de chauffage en période hivernale.
L’équipement se compose d’un caisson d’extraction d’air avec moteur, de bouches d’entrée d’air et de gaines d’évacuation reliées à des bouches d’extraction. On dispose ces dernières dans des pièces humides comme la salle de bains, la cuisine ou les toilettes. Ce sont elles qui aspirent l’air pollué, puis le rejettent vers l’extérieur. Selon les modèles, d’autres éléments viennent compléter le système. Chaque fonction — extraction et insufflation d’air — se réalise automatiquement.
Les différents types de VMC
Plusieurs modèles de VMC, plus ou moins perfectionnés, sont disponibles sur le marché. En fonction des besoins et du budget qu’on lui alloue, la VMC peut être à simple flux ou à double flux. Par ailleurs, celle-ci peut aussi être autoréglable ou hygroréglable.
La VMC simple flux
La VMC simple flux est un système qui demeure le plus basique et le plus abordable des modèles. Elle se compose d’un bloc-moteur, qui aspire l’air vicié, les mauvaises odeurs et l’humidité, pour les mener à des gaines d’évacuation, elles-mêmes reliées à des bouches d’extraction. Quant aux entrées d’air, elles sont installées un peu partout dans les pièces « sèches » de la maison : les chambres, le salon, le bureau, etc.
Une VMC simple flux peut-être autoréglable, c’est-à-dire que le débit de ventilation dans la maison est constant. Le système simple flux tourne en permanence, offrant un renouvellement de l’air idéal. Malgré tout, l’équipement rencontre quelques inconvénients. La ventilation naturelle et constante occasionne une baisse de la température intérieure. Il en résulte une amplification de la consommation énergétique pour retrouver une chaleur convenable.
Certains modèles de VMC simple flux sont hygroréglables. Cette dernière fonction signifie que la VMC fonctionne en tenant compte du taux d’humidité du logement. Des sondes placées sur les entrées d’air et les bouches d’extraction mesurent ainsi le taux hygrométrique. La VMC règle ensuite le débit de ventilation en fonction des besoins. En outre, certaines VMC peuvent se doter d’un système de détection de présence, ne fonctionnant que si quelqu’un se trouve dans les pièces humides ou lorsque la lumière y est enclenchée.
La VMC double flux
Plus performante, la VMC double flux renouvelle la ventilation naturelle, mais possède aussi un autre atout : l’échangeur thermique. À l’aide de deux gaines séparées, celui-ci récupère les calories présentes dans l’air à évacuer et les diffuse dans l’air frais venant de l’extérieur. Résultat : l’air entrant ne refroidit pas la température intérieure de la maison. De plus, la VMC double flux dispose de filtres qui empêchent les particules fines de pénétrer, améliorant ainsi la qualité de l’air. À l’image de la VMC simple flux, le modèle double flux peut se choisir avec la fonction hygroréglable.
Avec une VMC double flux, la consommation énergétique demeure bien plus raisonnable. Les pertes de chaleur restent minimes si on les compare à celles d’un système de ventilation standard. De ce fait, les occupants bénéficient d’un meilleur confort de vie et d’une meilleure qualité de l’air.
Où installer une VMC ?
Avant d’installer une VMC, il faut étudier la circulation de l’air du logement. Même si chaque habitation peut connaître des spécificités, la ventilation naturelle fonctionne généralement comme ceci :
- l’air extérieur entre dans les pièces de vie « sèches » (chambres, salon, bureau, etc.) ;
- l’air vicié de ces pièces circule ensuite vers les pièces « humides » (salle de bains, cuisine, buanderie, etc.), directement ou indirectement ;
- l’air pollué et l’humidité sont évacués par les bouches d’extraction.
En comprenant ce fonctionnement, on peut en déduire où placer les différentes composantes de la VMC. Le bloc-moteur s’installe ainsi en hauteur, au niveau de la toiture, dans les combles ou le faux plafond. Cela permet d’éviter d’éventuelles nuisances sonores et vibrations. Les entrées d’air quant à elles se positionnent dans les pièces sèches, et les bouches d’extraction dans les pièces d’eau de la maison. Les pièces sèches doivent enfin être équipées d’au moins une ouverture de transfert, afin que l’air puisse librement circuler vers les pièces humides.
VMC : composition d’un kit d’installation
La complexité d’installation d’une VMC dépend du modèle, mais également du logement. Notons qu’une VMC simple flux requiert moins de contraintes techniques qu’une VMC double flux. Si certains préfèrent recourir à l’aide d’un professionnel, chauffagiste ou électricien, d’autres l’installent par eux-mêmes. Les bonnes entreprises proposent les conseils d’un expert pour étudier le projet, puis vérifier que le matériel est convenablement installé.
Les kits d’installation proposent toutes les composantes d’une VMC, à savoir (pour un modèle simple flux) :
- un bloc-moteur d’extraction ;
- des bouches de ventilation ;
- des gaines d’évacuation ;
- des tuyaux et manchettes ;
- des colliers de serrage ;
- un manuel complet d’installation.
Lors de la mise en place de la VMC, il faut donc prioriser la sécurité. L’alimentation électrique doit être protégée par un interrupteur différentiel, ainsi qu’un disjoncteur, bien évidemment coupé pendant les travaux.
Optimisation et entretien de la VMC
Une fois l’installation de la VMC terminée vient le temps des réglages du débit de ventilation, puis de l’entretien du système. Mais avant toute chose, l’occupant doit connaître le débit d’air nécessaire de son logement, idéalement pour chaque pièce. Pour l’obtenir, rien de plus simple, il suffit de multiplier le volume d’une pièce par le nombre d’extractions à l’heure. On considère qu’une pièce humide nécessite ainsi entre 6 et 12 extractions par heure. Au niveau d’un logement entier, 3 extractions par heure suffisent.
Pourquoi faut-il régler une VMC ?
La ventilation mécanique contrôlée fonctionne de manière optimale uniquement si elle a des réglages propres, à déterminer en fonction des besoins du logement. Après avoir calculé les besoins en débit d’air de l’habitation, l’occupant doit se tourner vers la VMC qui peut produire les performances désirées. Par ailleurs, une VMC réglée de manière aléatoire peut entraîner une consommation énergétique accrue, ce qui se traduit par des dépenses supplémentaires. Les réglages du système de ventilation diffèrent selon le modèle (double flux ou simple flux), tout comme leur degré de complexité. Ces ajustements doivent donc être assurés par un professionnel. Toutefois, pour ceux qui installent un kit DIY, un expert peut également venir vérifier les bons réglages de l’appareil.
Comment entretenir une VMC ?
Une VMC bien entretenue est indispensable pour garantir une qualité d’air optimale. Pourtant, la phase d’entretien reste trop souvent oubliée par les occupants. Un nettoyage régulier — environ une fois par trimestre — demeure donc nécessaire, tout comme le recours à un professionnel tous les trois ans. Celui-ci procède à un nettoyage complet et poussé du système de ventilation, vérifie l’état des bouches d’extraction et des entrées d’air, ou encore lave les gaines.
L’entretien d’une VMC simple flux
Une ventilation mécanique contrôlée simple flux se nettoie assez facilement. Trois éléments en particulier doivent soigneusement être entretenus :
- les bouches d’extraction, à dépoussiérer et à laver à l’eau savonneuse ;
- le caisson moteur, à ouvrir et à dépoussiérer au niveau du ventilateur ;
- les entrées d’air, à dégraisser et à dépoussiérer.
Il existe une manière simple de surveiller le bon fonctionnement des bouches d’extraction : l’expérience du papier. On dispose ainsi une feuille au niveau de la bouche d’extraction. Si elle se plaque contre la bouche, le système de ventilation est considéré comme sain.
L’entretien d’une VMC double flux
Plus complexe, l’équipement double flux demande un entretien plus contraignant. Dès lors, faire appel à un professionnel tous les trois ans s’avère judicieux. Malgré tout, l’occupant peut vérifier plusieurs composantes de la VMC, comme l’état des filtres positionnés sur les bouches d’extraction, mais aussi ceux placés à l’intérieur du caisson et les préfiltres des entrées d’air. Tous ces éléments doivent être nettoyés tous les trois mois et changés tous les trois ans. Si la VMC fonctionne au gaz, un professionnel doit intervenir obligatoirement chaque année.
VMC convenablement entretenue : quels bienfaits ?
Une VMC — simple ou double flux — correctement entretenue fait profiter les occupants d’une maison de plusieurs avantages :
- Le système voit sa durée de vie se prolonger. En aspirant l’air vicié, la VMC accumule de la poussière et des particules fines, qui finissent par bloquer le passage de l’air. Si l’entretien se déroule régulièrement, l’équipement peut durer jusqu’à 15 ans.
- La VMC préserve la santé des habitants. Nous l’avons vu, une VMC qui fonctionne de façon optimale assure le maintien d’un air de qualité, ainsi qu’une humidité minimale, soit deux conditions indispensables pour éviter de développer des pathologies respiratoires.
- Un équipement propre permet de garder les matériaux de la maison en bon état. La moisissure ne s’accumule pas sur les murs, le faux plafond, etc.
- Le nettoyage régulier de la VMC abaisse la consommation énergétique. Une VMC mal entretenue nécessite un apport électrique parfois supérieur à 25 %. En conséquence, les factures d’électricité peuvent atteindre des sommets.
L’installation sanitaire d’une maison
L’installation sanitaire désigne l’ensemble des raccordements et aménagements qui permettent d’alimenter la maison en eau froide et en eau chaude. De nombreux équipements en profitent : les lavabos, les éviers, les baignoires, mais également la robinetterie, les toilettes et les appareils électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle, etc.).
Les différentes installations sanitaires d’une maison
En premier lieu, l’installation sanitaire comporte un vaste réseau de plomberie pour acheminer l’eau dans le logement et évacuer les eaux usées. Celui-ci se compose d’une tuyauterie construite à l’aide de différents matériaux :
- le cuivre, matériau le plus approprié pour les canalisations en raison de sa résistance ;
- le PVC, simple à installer, économique, mais peu écologique ;
- le PER (polyéthylène réticulé), aussi résistant que le cuivre, abordable, mais peu écologique ;
- la combinaison multicouche d’aluminium et de PER, qui rend les tuyaux anticorrosifs et plus étanches.
Le réseau d’évacuation constitue la seconde installation sanitaire. Il comprend deux types d’évacuations au choix :
- la chute unique, qui s’apparente à un tuyau d’évacuation vertical de gros diamètre. Cette canalisation évacue les eaux noires — l’eau des toilettes — ainsi que les eaux grises qui proviennent de la cuisine et de la salle de bains.
- la chute séparée, qui demeure plus répandue. Les eaux noires et les eaux grises s’évacuent par des canalisations distinctes, en sachant que les eaux grises, qui contiennent des produits chimiques et des corps gras, passent par un bac à graisse avant de rejoindre les canalisations.
Quant au réseau d’assainissement individuel, il remplace le réseau public de tout-à-l’égout. Ce système procède donc au traitement des eaux usées avant de les rejeter. D’autres installations sanitaires améliorent la qualité de l’eau et préservent les équipements. C’est le cas de l’adoucisseur d’eau, qui lutte contre le calcaire. Il se raccorde à la conduite d’eau, emprisonne le calcium et le magnésium dans un réservoir, puis propulse du sodium à la place. Enfin, les surpresseurs et réducteurs de pression permettent de mieux régler le débit de l’eau.
Une installation sanitaire saine et écologique
La préoccupation écologique atteint toutes les sphères de notre société. Fort heureusement, il s’avère tout à fait possible de réduire sa consommation d’eau et d’énergie en utilisant son installation sanitaire. Comme nous l’avons vu un peu plus haut, l’adoucisseur préserve l’eau du calcaire. Cela bénéficie aux canalisations et aux appareils électroménagers qui, sans adoucisseur, finissent par se boucher, consommer plus d’énergie et devenir inutilisables.
La consommation d’eau chaude sanitaire peut être limitée en recyclant la chaleur de la maison. Ainsi, certains équipements, comme la pompe à chaleur réversible ou le chauffe-eau thermodynamique, permettent de réaliser de belles économies énergétiques.
Enfin, l’eau de pluie peut entrer dans le cycle d’eau de la maison grâce à un récupérateur. Il s’agit de diminuer la consommation d’eau en utilisant cette ressource tombée du ciel pour les toilettes, le lave-linge, etc. En clair, tout équipement qui ne nécessite pas d’eau potable. Le récupérateur se relie généralement au système d’évacuation des eaux pluviales.
Réaliser une installation sanitaire par soi-même, est-ce possible ?
L’installation sanitaire demeure une tâche assez complexe à mettre en œuvre. De plus, les étapes de réalisation diffèrent selon le type d’installation sanitaire à mettre en place. Les travaux à mener dans une maison en construction ne s’apparentent pas à ceux d’une rénovation. Des techniques sont à connaître : poser une canalisation dans une dalle en béton, installer une conduite d’eau correctement, etc.
L’aide d’un professionnel n’est évidemment pas de trop, mais un occupant peut s’occuper personnellement des travaux. Les kits d’installation sanitaire s’accompagnent d’un manuel complet. D’ailleurs, les entreprises sérieuses proposent les conseils d’experts, qui viennent s’assurer de la bonne tenue des travaux.
Une installation sanitaire réglementée
Le bon fonctionnement de l’installation sanitaire se vérifie en compagnie de l’expert, car toute erreur pourrait avoir de graves conséquences, notamment en matière de pollution. Par ailleurs, la Belgique rend les contrôles obligatoires : toute nouvelle construction doit disposer d’un certificat CertIBEau. Ce n’est qu’après avoir obtenu cette certification que l’installation peut être raccordée au réseau public. Cette obligation concerne également les rénovations sanitaires et les grosses réparations.
Un contrôleur assermenté se charge de l’opération de vérification. Il n’omet rien : équipements qui alimentent le logement en eau chaude, toilettes, chauffage central, robinetterie, lavabos, douche, baignoire, etc. En cas d’anomalie, le contrôleur l’atteste dans un document. Vient alors un second contrôle, durant lequel les points non conformes sont à nouveau testés. En attendant, l’installation reste sous scellé.